DÉVELOPPER DE MEILLEURES RELATIONS AVEC SES INTERLOCUTEURS C’EST COMPRENDRE QUE « LA CARTE N’EST PAS LE TERRITOIRE »
La célèbre citation d’Alfred KORSYBSKI, père de la sémantique générale, reprise par la Programmation Neurolinguistique (PNL) et plus récemment par un célèbre auteur pour le titre de son roman, nous éclaire sur le fait que les mots que nous utilisons ne sont que des représentations entendues des choses qu’ils nomment et non une vérité en soi !
Ainsi une rose ne pique pas, un menu ne se mange pas, un plan ne représente pas une ville dans son intégralité, mais donne seulement des repères pour y circuler. Toutes ces choses auraient au fond pu être nommées différemment.
Ainsi l’image que nous nous faisons du monde réel, n’est que notre représentation de ce que l’on prend pour une réalité.
Réalité, construite de toutes pièces, à partir de nos sens, de nos expériences, de notre éducation…
La PNL utilise la notion de cartes mentales que nous nous sommes constituées pour former notre monde des événements. Ces cartes nous servent de boussoles pour nous orienter, prendre des décisions, interagir, créer (ou pas) des relations. Il s’agit de notre « modèle du monde » ou « vision du monde ».
La difficulté que nous avons parfois dans nos relations et nos interactions professionnelles provient de ces cartes du monde que nous prenons pour la vérité vraie (le territoire), alors qu’elles n’en représentent qu’une infime partie. Or comme dit Platon, « la vérité n’est pas de ce monde ».
Il existe Autant de vérités que d’êtres humains, autant de cartes mentales que d’individus qui composent notre planète. Il s’agit d’une vérité aux multiples facettes qui réfléchissent de couleurs différentes selon l’angle selon lequel on l’observe.
Par conséquent, construire de bonnes relations ou collaborer facilement avec votre entourage professionnel, c’est accepter de vous repérer dans les cartes mentales de votre interlocuteur et de pénétrer son territoire.
C’est donc, accepter de laisser ses propres cartes mentales de côté ou de les enrichir du monde de l’autre. C’est au final comprendre que selon la carte sur laquelle nous nous déplaçons, ce n’est pas un territoire, mais seulement un quadrillage de repères pour nous permettre de nous orienter.
Au final, quand votre interlocuteur voit les choses d’une certaine manière et vous d’une autre, nous pouvons penser que les deux ont à la fois tort et raison ! Il suffira qu’un troisième interlocuteur participe au débat pour avoir de nouveau un regard différent.
Mais alors comment faire pour « s’entendre » ?
Peut-être faut-il accepter de lâcher votre vérité et de la teinter de celle des autres !
Et puis si vos valeurs sont trop éloignées et vous empêchent d’accepter de pénétrer dans le territoire de l’autre, rappelez-vous de deux aspects : on a toujours le choix d’agir comme on le souhaite et on est responsable de son comportement.
Il s’agit de se comporter en conscience et en liberté. C’est-à-dire, savoir comprendre et savoir pourquoi on agit ainsi et être prêt à assumer les conséquences de ses comportements. C’est aussi être prêt à prendre sa part de responsabilité !
Cabinet Prolife Coaching, Sandrine Saliba le 01 Mai 2019