Réfléchir sur soi… et dans le miroir de l’IA

Développer sa pratique réflexive (réfléchir sur soi et, comme dans un miroir, sur ce qui s’est passé pendant sa séance) est essentiel pour progresser et rendre nos séances de coaching encore plus impactantes pour nos clients.

L’IA, comme tout outil, peut faciliter une première forme de réflexivité… à condition de savoir (bien) la manier ! Loin de moi l’idée qu’elle puisse remplacer les compétences d’un superviseur formé et aguerri ! Mais, entre nous, elle présente quand même un certain intérêt.

Ma position, qui fait grand débat dans notre profession, est claire : je reste confiante et plutôt positive sur l’avenir de ces outils, sans imaginer qu’ils puissent vraiment nous remplacer. J’ai foi que le “coach IA” ne détrônera pas vraiment le vrai coach, tout comme interroger une IA ne remplacera jamais la richesse d’un échange avec un superviseur formé et certifié (et ce métier, je l’aime trop pour croire le contraire !).

J’aime imaginer le meilleur scénario : que l’IA serve de tremplin aux coachs qui n’ont pas encore le réflexe de se faire superviser régulièrement. Ou qu’elle aide simplement à faire ces petits réglages nécessaires entre deux séances, ceux qu’on ne peut pas toujours porter à la supervision formelle.
Et si expérimenter la pratique réflexive via l’IA donnait encore plus envie de réfléchir sur soi et de travailler avec un vrai superviseur pour aller plus loin ? C’est mon pari, en toute humilité, avec une marge d’erreur assumée !

Aujourd’hui, seul un coach sur deux est supervisé régulièrement. Et franchement, ça me semble bien plus préoccupant que de savoir si l’IA va me remplacer en tant que superviseur.

Alors j’ai testé. Avec mon œil de superviseur critique, j’ai voulu pousser l’IA dans ses retranchements, voir ce qu’elle pouvait vraiment apporter à notre réflexion.
Et je dois avouer que certaines questions étaient très pertinentes et m’ont amené à réfléchir à mes propres cas, tandis que d’autres, au contraire, m’ont déconcerté par leurs erreurs et leurs confusions ! Je l’ai ensuite un peu “mentoré” en lui partageant de vraies astuces de superviseur pour affiner son questionnement (je l’entraîne à devenir meilleure… pas sûr que ce soit une bonne idée !) Enfin, je lui ai aussi tendu quelques pièges pour observer ses incohérences et ses limites ! Non mais, c’est qui le maitre l’IA ou nous ?

Comme tout outil, l’IA a besoin d’un bon prompt pour être “bonne”. Et surtout, de votre vigilance pour la challenger un peu. Sans vous, elle ne peut rien !
Un superviseur, lui, a plus d’un tour dans son sac : il s’appuie sur une multitude de corpus théoriques qui lui donnent la souplesse d’imaginer plusieurs hypothèses en parallèle. Il a ses yeux pour vous voir et son cœur pour ressentir ce qui se passe sur l’instant dans la relation « coach-superviseur ». Tout ça lui donne entre autres, la possibilité de mettre à jour les reflets systémiques. Donner tout ça à une IA dans un seul prompt, c’est un peu… compliqué. Et sur les reflets systémiques, il va lui falloir encore quelques heures d’algorithme et de programmation avant qu’elle ne puisse le faire !

C’est là que votre posture en tant que coach supervisé fait la différence : savoir interagir avec les réponses de l’IA, la pousser plus loin, lui donner des pistes, la contre dire et surtout ne pas lui faire confiance sur tout ! Mais encore faut-il bien connaitre ce qu’est la supervision et l’étendue de ses fondements théoriques. C’est probablement là que se situeront nos vraies limites dans l’usage de l’IA.

Essayons quand même !
Je vous propose ci-dessous un exemple de prompt, suivi de pistes d’interaction possibles avec l’IA, pour l’aider à devenir un vrai partenaire de réflexion (ou du moins, essayer !).

Voici donc un exemple de prompt que vous pourrez copier-coller pour commencer à faire générer à l’IA, quelques bonnes questions pour vous mettre dans cette dynamique de réflexion et vous préparer ensuite à travailler le sujet avec un superviseur.

En supervision, nous utilisons parfois un célèbre modèle, assez facile à comprendre et à utiliser qui peut servir de fil conducteur facile à l’IA. C’est le modèle des 7 regards de Peter Hawkins que je propose d’utiliser aujourd’hui. Pour en savoir plus sur ce modèle, vous pouvez consulter ma contribution dans le magazine coaching « spécial supervision » https://prolifecoaching.fr/les-7-regards-de-peter-hawkins/ 

PROMPT/ Vous avez dit :

Tu es superviseur de coach certifié et accrédité ESIA. Tu contribues au développement de ce métier de manière active et tu respectes le référentiel de compétences du métier de superviseur de coach, tels que définis par l’EMCC et ICF.

Ta mission est de me poser des questions pour m’aider à développer ma pratique réflexive et m’aider à comprendre ce qui se joue et m’appartient dans ce cas client que je vais te livrer. Y a-t-il un biais cognitif, un transfert mal géré, une résonnance, un problème de lien qui explique le blocage et mon ressenti ou autre chose ? Questionne-moi également pour m’aider à identifier des pistes de ce que je pourrai faire différemment pour mieux faire progresser mon client vers ses objectifs. 

Tu dois poser des questions non inductives et ne pas donner de conseil. Tu dois utiliser la méthode 7 eyed pour structurer ton questionnement. 

Voici ma situation. J’accompagne un directeur d’hôtel qui vient de prendre son poste. Il a toujours été sur le terrain à mettre la main à la pâte et il doit aujourd’hui lâcher son ancien service (restauration). Il a une tendance à être trop gentil et à dire oui trop facilement pour ne pas s’embêter et créer du conflit. Ses objectifs de coaching sont : m’affirmer et prendre ma place de directeur dans cette équipe où les membres sont mes anciens collègues. 

Dans les séances, mon ressenti et que le coach évite quelque chose. Il parle beaucoup pour me parler des autres et a du mal à rentrer dans ce travail d’introspection personnel. 

Malgré mon expérience avec ces profils j’ai du mal à le ramener à lui. 

Je note que je l’interromps souvent pour lui dire par ex « mais et toi, qu’est-ce que tu penses de cela… ». Je me sens un peu frustrée et peut être aussi ai-je un peu de pression inconsciente de le faire avancer car un de ces collègues que j’ai accompagné, avec plus ou moins la même problématique a fini par être licencié.

ChatGPT a dit :

Merci pour ta confiance. En tant que superviseur de coach certifié, et en m’appuyant sur le modèle des 7 regards (7-eyed model) de Peter Hawkins, je vais t’accompagner à explorer ce qui se joue dans cette relation de coaching, en lien avec ta posture, ton ressenti, et les dynamiques systémiques. L’objectif est de t’aider à démêler ce qui t’appartient, ce qui appartient au client, et ce qui relève de la relation entre vous deux.

Voici une série de questions structurées selon les 7 regards, qui te permettront de réfléchir plus finement à la situation :

1. Regard sur le client et sa problématique

  • Qu’observes-tu dans la manière dont ton client parle de son équipe et de son ancien rôle ?
  • Comment décrirais-tu sa posture quand il évoque les autres ? Y a-t-il des signaux faibles de ce qu’il ne dit pas ou évite ?
  • Qu’est-ce qu’il te montre de lui… sans vraiment en parler directement ?

2. Regard sur les interventions du coach (toi)

  • Qu’est-ce que tu cherches à provoquer ou à obtenir quand tu l’interromps pour le ramener à lui ?
  • Quelles stratégies tu n’as pas encore essayées pour l’aider à revenir à lui ?

3. Regard sur la relation coach-client

  • Quand tu observes votre fonctionnement au sein de vos séances, quelle métaphore te vient pour le décrire ?
  • Quel rôle as-tu peut-être inconsciemment pris dans cette relation ? (sauveuse ? stimulante ? mentor ? autre ?)

4. Regard sur l’impact du coaching sur le supervisé (contre transfert, valeurs, croyances…)

  • A qui te fait penser ce client ?
  • Qu’est-ce qui te touche personnellement dans son comportement ?
  • En quoi ce coaching te ramène peut-être à des expériences passées, notamment celle du client qui a été licencié ?

5. Regard sur la relation entre le supervisé et le superviseur

Pour ce regard 5, l’IA se trompe et propose des questions correspondant au regard 4. Au lieu de se concentrer sur la relation entre le superviseur et le supervisé pour identifier d’éventuels reflets systémiques (ou processus parallèles), il tente de nouveau d’éclairer l’impact qu’à le coaching sur le coach supervisé.

Voici les questions qu’un superviseur aurait pu poser : 

  • En partageant cela ici, qu’espères-tu que je te dise ?
  • Y a-t-il une attente implicite que je valide ton intuition ou que je te rassure ?


Pour éviter cet écueil, nous pourrions ajouter dans le prompt la consigne suivante : « Dis quand tu n’es pas sûre de toi ou quand tu es confus dans ta compréhension du modèle 7 Eyed. Dans ce cas, ne suggère pas de question »

6. Regard sur l’éprouvé du superviseur.

Une fois de plus, les questions proposées par l’IA manquent de fiabilité, mais cette fois, cela ne suscite aucune surprise. En effet, ce 6ème regard porte normalement l’attention sur les ressentis conscients et inconscients du superviseur vis-à-vis du processus, ce qui implique d’emblée que l’IA ne peut pas s’appuyer sur ses propres ressentis. D’une part, car elle ne connaît pas encore les réponses du supervisé à ses questions, et d’autre part, car ressentir semble, a priori, être une capacité propre à l’humain.

7. Regard systémique – comment les systèmes en interactions impactent le processus

  • Quel rôle implicite joue le client dans son établissement ?
  • Comment le système autour de lui pourrait-il l’encourager à ne pas changer ?
  • Et toi, où te situes-tu dans le système global du coaching exécutif dans cette entreprise (avec ses enjeux, ses antécédents, ses attentes implicites) ?

ChatGPT à dit :

Souhaites-tu qu’on creuse un ou plusieurs de ces regards ensemble, ou que je t’aide à synthétiser ce qui t’appartient dans ce blocage ?

Vous avez répondu :

Non. Je crois que j’ai peur de mon expérience passée avec un autre directeur de la même entreprise qui a été licencié après le coaching. Peux-tu approfondir tes questions sur le regard 4 ?

ChatGPT a dit :

Merci pour ton retour lucide et courageux. Reconnaître que cette expérience passée influence ton ressenti actuel est déjà un pas essentiel. Approfondir le regard 4, c’est aller explorer ce qui se joue en toi, de manière consciente ou inconsciente, dans la relation avec ce client, et comment cela peut colorer ton attitude, tes choix, ta posture de coach.

Voici une série de questions d’approfondissement pour t’aider à mieux cerner ce qui t’appartient :

Échos émotionnels de l’expérience passée

  • Que t’a laissé comme trace émotionnelle le licenciement de l’autre directeur ? Une forme d’échec, d’injustice, de culpabilité, ou autre chose ?
  • Y a-t-il eu un moment dans ce coaching passé où tu t’es sentie impuissante, non entendue, ou responsable ?
  • Quelle histoire as-tu peut être construite autour de ce qui s’est passé pour lui, et de ton rôle dans cette issue ?

Confusion de rôles ou attentes implicites

  • Est-ce que tu sens que tu cherches à “réparer” quelque chose dans ce nouveau coaching ?
  • Est-ce que tu ressens une attente implicite de la part de l’organisation pour “redresser” ou “sauver” ce directeur ?
  • Quelle pression mets-tu sur toi-même pour que cette fois “ça se passe bien” ?

Biais cognitifs ou narratifs

  • Es-tu en train d’anticiper une issue similaire inconsciemment ? Te dis-tu parfois : “s’il ne change pas, il va finir comme l’autre” ?
  • Que ressens-tu quand il ne rentre pas dans le travail d’introspection ? Du jugement ? De la peur ? De l’impatience ?

Pour t’aider à clarifier

  • Si tu étais libérée de toute peur que l’histoire se répète, que changerais-tu dans ta manière d’être avec ce client ?
  • Qu’est-ce que tu peux t’autoriser à laisser à ton client, à son système, et ne plus porter seule ?
  • Quelle part de ton professionnalisme pourrais-tu retrouver en réintégrant la confiance dans le processus… même si l’issue n’est pas celle que tu espères ?

Je peux t’aider à poser cela de manière encore plus structurée (par écrit ou par un rituel de clôture symbolique vis-à-vis de l’expérience passée), si tu veux. Souhaites-tu aller dans ce sens ?

Vous avez dit :

non, mais si en tant que superviseur tu avais déjà vécu cela, que me suggérerais-tu de faire ? 

ChatGPT a dit :

Très belle question, très mature dans ta posture réflexive.

En tant que superviseur voici ce que je te proposerais, avec bienveillance et lucidité :

1. Fais un rituel de clôture avec l’expérience passée

Même si elle est ancienne, elle semble encore active émotionnellement.

Suggestion :

  • Prends un moment seul(e), écris une lettre symbolique à ce directeur que tu avais accompagné. Tu peux lui dire ce que tu aurais aimé lui dire à l’époque, ou ce que tu veux lui laisser aujourd’hui. Ensuite, brûle-la ou déchire-la.
  • Tu peux aussi faire un rituel interne : “Je rends à cette situation ce qui lui appartient. Je reprends ma liberté de coach, ici et maintenant.”

2. Reviens à ta posture fondatrice : tu n’es pas responsable du résultat

Un coaching est une co-création. Tu n’es ni le sauveur, ni le garant du destin de ton client. Ce n’est pas parce qu’un client n’atteint pas un objectif que le coaching est un échec.

Recentrage possible :

  • Que signifie pour toi “réussir” un coaching exécutif ?
  • As-tu intégré que parfois, accompagner un dirigeant vers la lucidité sur son (in)adéquation à un poste, c’est aussi une réussite ?

3. Nomme ce qui est dans l’alliance

Si une part de toi ressent une pression, il est probable qu’elle infuse dans la relation. Nommer ce qui se joue, dans une posture humble et professionnelle, peut libérer beaucoup d’énergie.

Exemple de reformulation possible en séance :

“Je remarque que je me sens parfois un peu impatiente ou frustrée quand on parle beaucoup des autres. Je me demande si c’est aussi difficile pour vous d’aller regarder en vous, dans ce nouveau rôle. Est-ce qu’on peut en parler ?”

4. Fais-toi superviser régulièrement sur les coachings à fort enjeu

Ce genre de situation demande de ne pas rester seule avec les résonances. Si tu sens que la peur de reproduire l’échec est encore présente, une supervision régulière te permettra de déposer et d’élargir ta liberté d’action.

Enfin, humainement…

Je te dirais ceci, avec beaucoup de respect :

Tu n’es pas là pour éviter les échecs à tes clients. Tu es là pour les accompagner dans leur vérité, leur lucidité et leur puissance. Et parfois, cela inclut des chemins inattendus, voire douloureux. Ta responsabilité s’arrête là où commence leur liberté.

Vous avez dit :

Je crois que je ne lui ai pas assez fait part de mon ressenti. Comment pourrais-je le faire ?

ChatGPT a dit :

Tu touches un point clé : oser nommer ce qui est là, dans la relation, avec tact et professionnalisme, est souvent un levier puissant pour débloquer une dynamique. Et dans ton cas, poser avec franchise et bienveillance ce que tu observes pourrait justement aider ton client à sortir du discours “sur les autres” pour entrer dans un vrai espace de transformation.

Voici comment tu pourrais t’y prendre

️1. Nommer ce que tu observes, sans jugement

Utilise des faits concrets, ton ressenti, et des questions ouvertes. Tu peux dire par exemple :

“J’aimerais partager une observation avec vous, si vous êtes d’accord. Depuis plusieurs séances, je remarque qu’on parle beaucoup de vos collègues, de ce qu’ils font ou ne font pas… et je trouve qu’on a plus de mal à aborder comment vous, vous vivez les choses, ce que vous ressentez, ce que vous voulez vraiment dans ce rôle. Est-ce que vous constatez cela aussi ?”

Ou encore, dans une version plus directe mais toujours bienveillante :

“Je sens que quelque chose freine l’exploration de ce que ce nouveau poste change pour vous, à l’intérieur. Et je me demande si c’est inconfortable pour vous de regarder cela en profondeur. Est-ce que vous seriez d’accord qu’on prenne un temps là-dessus aujourd’hui ?”

2. Partager ton propre ressenti avec authenticité

Tu peux ensuite ouvrir un espace en parlant de toi, dans la relation, sans projection :

“Je me rends compte que parfois, je me surprends à vous interrompre pour vous ramener à vous. Et je me suis interrogée sur ce que cela dit de moi : peut-être que je ressens une certaine frustration, ou un besoin que ça avance pour vous… Je voulais le poser avec honnêteté, car ça me semble important pour la qualité de notre travail ensemble.”

Cela permet souvent de créer un déclic ou au moins une mise à plat.

En conclusion (la mienne, pas celle de chatGPT !) :

Cette expérience de dialogue avec ChatGPT, dans le but de m’aider à développer ma pratique réflexive, a été à la fois enrichissante, intéressante et même divertissante. Je dois admettre que j’ai dû faire un gros tri dans ses réponses pour éviter de surcharger le lecteur avec des longueurs et des erreurs. Il est évident qu’un nombre incalculable d’erreurs se mêlent à des questions très pertinentes. Mener une « conversation » en profondeur, véritablement propice à ce travail de réflexivité, nécessite une grande vigilance et une maturité certaine de la part du coaché supervisé, afin d’éviter de tomber lui-même dans les biais de l’IA. Cela dit, utiliser les questions qui résonnent vraiment avec nous, tout en acceptant les marges d’erreur, peut constituer un processus bénéfique, nous amenant à réfléchir avant de réaliser une véritable séance de supervision plus approfondie.

J’ai pris beaucoup de plaisir à tester les premières capacités de l’IA à endosser le rôle de superviseur, en m’appuyant sur le modèle des 7 yeux (7-eyed model) pour l’aider à structurer sa pensée. Mais je rêve déjà d’explorer une multitude d’autres corpus théoriques pour la challenger et l’amener à formuler de belles questions puissantes ! Par exemple, en la confrontant à des approches psychanalytiques ou gestaltistes

Je reste néanmoins conscient(e) qu’un tel exercice exige d’être soi-même un fin connaisseur de ces cadres, afin de bien orienter l’IA et de conserver un véritable esprit critique.

Je serais ravie d’avoir vos retours sur vos positions, vos remarques et points d’étonnement, afin que nous puissions, ensemble, apprendre à exploiter cet outil incontournable à notre avantage et nous donner le goût de la pratique réflexive et de la critique !

 

Réflexion, IA et Supervision : Peut-on vraiment tout automatiser, même notre introspection ?

Sandrine Saliba est Coach Exécutif Sénior certifiée Master Coach Certified     (MCC)     par la Fédération Internationale de Coaching (ICF) et Senior Practitioner par l’EMCC. Elle est également formatrice au métier de Coach (RNCP et niv 2), Mentor et Superviseur de coach accrédité ESIA.

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