Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un sujet que je rencontre souvent en coaching Exécutif avec des membres de CODIR : le driver « fais vite » .

Un driver, c’est comme une petite voix inconsciente qui nous souffle un message, surtout quand on est sous pression. Dans ce cas, la voix dit : « Allez, dépêche-toi, ça prend trop de temps, il faut avancer plus vite, l’heure tourne, tu n’en finis plus… »

Alors évidemment, il y a beaucoup de points positifs à ce driver. Les personnes qui l’ont sont rapides, efficaces, elles vont droit au mais, elles savent trier les informations très vite. Bref, ce sont souvent des leaders performants.

Mais… il y a aussi des écueils . Et c’est là que le coaching devient intéressant. Avec mes clients, nous identifions souvent les mêmes risques :

  • Perdre leur équipe , parce que tout le monde n’avance pas à la même vitesse,
  • Donner une impression d’impatience , parfois même de rudesse, ce qui peut endommager le lien,
  • Négliger la clarté du message , et du coup générer des incompréhensions,
  • Oublier des détails ou faire de petites erreurs … qui font perdre du temps au final.

Un exemple concret : imaginez une réunion. Un collègue prend un moment pour parler de ses vacances, puis pose des questions parce qu’il a besoin de détails, et aussi de créer du lien. Vous, vous êtes débordé, vous voulez que la réunion dure le moins longtemps possible. Alors vous allez droit au but, vous coupez un peu la parole, vous montrez des signes d’impatience ou vous bouillez intérieurement…

Est-ce que cela vous est déjà arrivé ?

Pourquoi certains leaders perdent du temps… en voulant aller trop vite ?Si oui, il est possible que ce fameux driver « fais vite » soit présent chez vous.

Le paradoxe, c’est qu’en voulant gagner du temps, on en perd souvent. Parce qu’ensuite il faut réexpliquer ce qui n’a pas été compris, recréer du lien avec l’équipe… ou même réparer les erreurs ou les oublis. 

Le rôle du coaching, c’est justement de mettre en lumière ces automatismes. Non pas pour les supprimer — car ils sont utiles dans certains contextes — mais pour apprendre à les utiliser à bon escient, et à les freiner quand ils deviennent contre-productifs.

C’est souvent dans cette prise de conscience que mes clients trouvent un nouvel équilibre, et surtout une efficacité durable, pour mieux collaborer avec leurs équipes et leurs collègues.

Pour votre propre réflexion

— Quels sont les signaux, en vous et chez votre interlocuteur, qui vous montrent que parfois vous voulez aller trop vite ? Quelles sont les conséquences possibles de ce comportement pour vous et pour votre entourage ?

-Au lieu de vous dire dans votre tête « dépêche-toi et va plus vite », dites-vous « sois le plus efficace possible », vous verrez, cela change tout !

-Attribuez-vous une image ou un petit nom rigolo pour vous moquer gentiment de vous ? Par exemple, quand vous surprenez à vous activer ou à vous impatienter dites-vous « ça y est Speedy Gonzales se réveille »

-Accepter d’enlever 1 ou 2 choses chaque jour de votre to do list !

Signature / Sandrine Saliba est coach MCC

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